Le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu séjourne depuis le samedi 14 août, dans la province du Kongo Central, pour s’imprégner des réalités sur terrain après sa décision de suspendre les activités d’importation des produits pétroliers dans certaines entrées de la province, notamment Lufu.
Depuis le mercredi 18 août, le patron des Hydrocarbures a observé une halte à Lufu, dans le territoire de Songololo.
Selon le service de communication du ministère des Hydrocarbures, Didier Budimbu a foulé ses pieds dans cette partie du pays afin de faire un état des lieux sur l’activité des produits pétroliers.
À en croire la même source, le ministre a palpé du doigt les conditions d’importation et d’entreposage du brut commercialisé au pays.
« Dans la foulée, il a annoncé les nouvelles dispositions prises après son courrier adressé au directeur général de la DGDA, le 25 juillet 2021, sur la suspension temporaire des activités de fourniture et d’importation dans certains points d’entrée dans la province dont Lufu fait partie », rapporte le service presse du ministre Didier Budimbu.
Et de poursuivre : « Visiblement, sa visite a permis l’assouplissement de la mesure pour lequel les exploitants du secteur informel ont poussé un ouf de soulagement. Le moratoire de six mois leur a accordé a été accueilli comme un réconfort à l’heure où ils étaient littéralement désemparés ».
Pour éviter tout risque face à ces produits hautement inflammables, une Commission présidée par Patrick Yala, ministre provincial des Hydrocarbures, a été mise en place en vue de travailler sur le stockage et le contrôle de ces produits.
En clair, la démarche du ministre consiste à réglementer cette activité qui devrait impérativement répondre aux normes en vigueur.
Pour ce membre du gouvernement des « Warriors », le souci est d’arriver à moderniser l’exercice de ce domaine sensible en privilégiant des pratiques plus saines mettant en avant l’aspect sécurité pour tous, aussi bien pour les exploitants que les consommateurs.
Il sied de souligner que pendant cette période de moratoire, ces importateurs locaux ne seront pas soumis aux exigences du programme de marquage moléculaire des produits pétroliers aux différents points d’entrée imposé par la Brigade nationale de suivi commise à cette tâche.
Emery Yakamua
