L’ancien président de la République Joseph Kabila est sorti de son silence, à travers le collectif de ses avocats, pour une mise au point face aux accusations mises à sa charge dans le rapport « Congo Hold-up », résultat d’enquête de plusieurs médias internationaux et ONGs.
Ce jeudi 23 décembre devant la presse, maître Raphaël Nyabirungu a balayé d’un revers de la main le contenu du rapport Congo hold-up. D’où, a-t-il annoncé que la justice tant nationale qu’internationale sera saisie pour dire le droit face à ces accusations
« En quoi la gestion interne d’une banque privée, les actes posés par des autorités de régulation et de l’administration fiscale par ailleurs relevée par les auditeurs indépendants et par L’IGF, doivent être imputés au président de la République honoraire? », s’est interrogé Raphaël Nyabirungu.
Et d’ajouter : « L’acharnement sur la personne du président de la République honoraire de la part des médias internationaux politiquement orientés, manipulés et instrumentalisés appelle une réponse énergique et appropriée par toute voie de droit. C’est pourquoi, suite à la violation grave et intentionnelle de ses droits fondamentaux des citoyens, notre client se réserve le droit de saisir incessamment les instances judiciaire compétente tant à la République démocratique du Congo qu’à l’étranger »
Pour rappel, le rapport Congo hold-up avait relevé que le « clan » de Joseph Kabila, ancien président de la RDC, a, en 5 ans, soit entre 2013 et 2018, détourné 138 millions de dollars américains des caisses de l’État, avec la complicité d’une banque installée au Congo-Kinshasa, à travers une société-écran installée dans un garage.
Corneille Lubaki