L’organisation non gouvernementale la Voix de sans voix (VSV) appelle à la libération, sans conditions, du journaliste Stanis Bujakera arrêté depuis le vendredi à l’aéroport de N’djili.
Selon le communiqué de la VSV, consulté par Actu30.cd, l’arrestation du directeur de publication adjoint de Actualité.cd et correspondant du magazine Jeune Afrique est un recul en matière de respect de la liberté de presse.
« L’arrestation de ce journaliste à quelques mois de la tenue des élections présidentielle et législatives est un recul en matière de respect de la liberté de presse et constitue également une violation du droit à la liberté de mouvement en ce que le journaliste a été arrêté au moment où il devrait se rendre à Lubumbashi dans le cadre de son travail.
La VSV dénonce toutes formes de pression exercées sur le journaliste pour lui arracher des sources d’information », peut-on lire dans ce communiqué.
Cette structure qui milite pour les droits de l’homme invite les autorités congolaises à éclairer l’opinion sur le meurtre de Chérubin Okende.
« La VSV invite, par contre, les autorités congolaises en général et judiciaires en particulier à tout mettre en œuvre pour éclairer l’opinion publique sur l’assassinat de l’ex-ministre des Transports et député national Chérubin Okende en lieu et place de s’acharner sur un journaliste qui n’a fait que son travail », indique ce même document.
Le journaliste Stanis Bujakera a été arrêté, vendredi dernier, à l’aéroport de N’djili après la publication d’un article par Jeune Afrique sur le meurtre de Chérubin Okende, mettant en cause les renseignements militaires.
Moloway Jaël
