La Mission d’observation électorale de la Conférence épiscopale nationale du Congo et de l’Eglise du Christ au Congo (MOE CENCO-ECC) a rendu public le lundi 17 juin son rapport final sur le processus électoral 2019-2023.
Le résumé de ce rapport a été lu par le secrétaire général de l’ECC, Rev. Éric Senga, devant plusieurs personnalités invitées entre autres le 2e vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ainsi que des délégués des partis politiques, des organisations de la société civile et des ambassades accréditées en RDC.
La MOE CENCO-ECC, dans son rapport, a relevé des avancées enregistrées mais aussi et surtout plusieurs points noirs qui ont régenté ce processus électoral. Face à tous ces couacs, la mission a, dans son registre des recommandations, invité le président de la République à organiser les état généraux sur l’organisation des élections en RDC.
« Ceci permettra aux peuples congolais de renouveler leur pacte républicain en vue de consolider le vivre-ensemble autour de l’accès au pouvoir pour la paix et la stabilité au pays« , ont noté la CENCO et l’ECC.
La MOE a également appelé le Parlement à procéder à l’installation de nouveaux membres de la CENI au moins 3 ans avant le jour du scrutin. Aussi, elle a convié cette institution à légiférer sur les dispositions contraignantes relatives à la démission des personnes assumant certaines fonctions incompatibles au mandat électif.
Il faut noter, dans le lot des hics, la CENCO-ECC a indiqué que le processus électoral a été mal entamé avec plus d’une année de retard, et n’a pas été sécurisé. Il a été en outre fait mention des problèmes lors de la campagne électorale avec des actes antidémocratiques comme les achats de conscience.
Corneille L.