Le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a ouvert, lundi 16 septembre, la session ordinaire de septembre, essentiellement budgétaire.
Dans son speech, le président de la chambre basse du Parlement a insisté sur un contrôle « rigoureux et de qualité » pour décourager les mauvaises pratiques.
À ce sujet, le speaker de l’Assemblée nationale a dit compter sur l’accompagnement de l’Inspection générale des finances (IGF) et la Cour des comptes pour intensifier le contrôle parlementaire. Vital Kamerhe a annoncé des rencontres avec les responsables de ces deux institutions de contrôle des finances de l’État, pour harmoniser des vues pour l’implémentation de la bonne gouvernance, telle que voulue par le chef de l’État.
« Aucune réforme budgétaire ne portera ses fruits si nous n’améliorons pas la gestion des finances publiques. Il nous faut intensifier nos efforts pour assurer la transparence et la redevabilité dans l’utilisation des ressources de l’État. Les fonds publics doivent servir exclusivement l’intérêt de la nation. Dans ce contexte, je prévois deux séances de travail, d’abord avec la Cour des Comptes, organe d’audit sous la tutelle de l’Assemblée nationale, et enfin avec la Cour des Comptes et l’Inspection Générale des Finances (IGF) qui seront appelées à soutenir le contrôle parlementaire que nous entendons intensifier au cours de cette législature, grâce à leur expertise avérée en la matière », a laissé entendre Vital Kamerhe.
Dépuis quatre ans, à la suite de l’arrivée de Jules Alingete, l’IGF a retrouvé sa lettre de noblesse. Cette institution de contrôle des finances publiques est devenue d’une importance capitale. Elle a été d’un apport important dans la revisitation du contrat sino-congolais, communément appelé SICOMINES, et mène une lutte acharnée contre le détournement des déniers publics, la corruption et le blanchiment de capitaux.
Josué Bengbazo