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Assemblée nationale : Doudou Fwamba rassure les élus de l’amélioration de la gestion des finances publiques

Le ministre des Finances, Doudou Fwamba, aux côtés d’autres membres du gouvernement, a pris part, mercredi dernier, à la séance plénière pour défendre le projet de loi portant reddition des comptes de l’exercice budgétaire 2023.

Prenant la parole pour faire l’économie de ce projet de loi aux élus nationaux, ce membre du gouvernement Suminwa a rendu compte de l’exécution du budget 2023 dans le cadre de la transparence et de la bonne gouvernance.

L’argentier national a renseigné que sur une prévision de 32.456,78 milliards de FC, les recettes réalisées au terme de l’exercice budgétaire 2023 sont chiffrées à 29.607,09 milliards de FC, soit un taux de réalisation de 91,22%. Estimées à hauteur de 32 456,78 milliards de FC, les dépenses ont été exécutées à hauteur de 31.316,23 milliards de FC, soit un taux d’exécution de 96,49%. Par conséquent, l’exercice budgétaire 2023 s’est clôturé sur un solde débiteur consolidé d’un import de 226,79 milliards de FC.

La non-atteinte des assignations relatives à la mobilisation des recettes en 2023 est due, selon le ministre des Finances, à la résurgence de l’insécurité à l’Est du pays, aux acomptes provisionnels payés en 2022 au titre de l’impôt sur le bénéfice professionnel, à la baisse du taux de la redevance minière de 50 à 46% à la suite de la création du FONAREV, à la faible culture fiscale des micro-entreprises et à la persistance de la guerre russo-ukrainienne.

À la suite de l’exposé du ministre des Finances, plusieurs préoccupations sont été soulevées par les élus, mais également des recommandations proposées, entre autres sur l’instabilité du cadre macro-économique, le recours au paiement des dépenses en procédure d’urgence, le faible niveau d’exécution des dépenses d’investissement sur les ressources propres, le décaissement de l’appui budgétaire attendu de la Banque mondiale, etc.

Par ailleurs, le ministre des Finances a souligné que des préoccupations soulevées font l’objet du travail de ce gouvernement investi en Juin dernier.

« Ce qui n’a pas été un meilleur cadre pour l’exercice de nos missions. Pour cette raison, votre gouvernement, investi en juin dernier, s’est attelé à se donner comme mission première, la stabilité du cadre macro-économique. Pour cette raison, depuis trois mois, les Elus légitimes du peuple, vous pouvez constater que le taux de change, que nous avons trouvé à 2.870 tourne autour de 2.850 – 2.870 grâce à une coordination des politiques monétaire et budgétaire que nous avons mise en place », a-t-il relevé.

Dans le chapitre de dépassements budgétaires constatés dans le chef de certaines institutions, le ministre des Finances en a appelé à la conscience des députés nationaux pour reconnaître que les effets de guerre à l’Est du pays et la nécessité d’organiser les élections générales sur l’ensemble du territoire national ont exercé une pression sur le Trésor public entrainant ainsi l’augmentation des dépenses exécutées en faveur de certaines institutions publiques à caractère sécuritaire et stratégique.

« L’objectif de notre gouvernement est de garantir une gestion saine et équitable de l’Etat, conformément aux lois et règlements de la République », a rassuré Doudou Fwamba.

Il faut souligner que le ministre du Budget et la vice-ministre des Finances ont pris part à cette plénière qui a duré plus de 10 heures.

James Arjoun M.

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