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RDC : « La pratique de LGBT ne fait pas partie de nos valeurs » (Gracia Yamba)

Intervenant, ce mardi, au Conseil des Nations Unies aux droits de l’homme dans le cadre de l’examen périodique universel des droits de l’homme, Gracia Yamba, vice-ministre congolaise des Affaires étrangères, a martelé sur le traitement « honorable » réservé aux étrangers en situation régulière en République démocratique du Congo.

À l’en croire, en dépit de la situation sécuritaire préoccupante à l’Est de la RDC, le pays reste une attraction pour les investisseurs dans plusieurs secteurs.

« La protection des étrangers est essentielle pour le développement économique et la stabilité d’un État, le traitement réservé aux migrants, ainsi qu’aux réfugiés ou aux potentiels investisseurs présente un lien à la protection des étrangers et à leur intégration. Le cadre juridique, dans ce cas; en République démocratique du Congo est organisé par des lois et plusieurs conventions internationales relatives aux droits de l’homme. En ce jour, aucun étranger en situation régulière ne souffre de l’intégration ou d’accès aux besoins sociaux de base », a-t-elle déclaré

Et d’ajouter : « La xénophobie et la discrimination ont toujours été bannies en République démocratique du Congo, preuve d’une protection des étrangers garanties et de l’hospitalité du peuple congolais. La protection des étrangers demeure un lévier stratégique pour le développement, en créant un environnement sûr et favorable ».

Concernant, l’épineuse question sur l’intégration de la communauté LGBT, la vice-ministre des Affaires étrangères a relevé que dans le cadre des droits de l’homme, cette communauté ne fait pas sujet à des discriminations.

« Concernant l’orientation sexuelle et la protection de la communauté LGBT, dans mon pays, il est important de préciser que cette pratique ne fait pas partie de nos valeurs et traditions. Toutefois, le noyau intangible des droits de l’homme est toujours observable à leur égard. Nous citons : le principe de non discrimination, le droit à la vie et l’interdiction à la torture », a-t-elle fait savoir.

Il sied de noter que la République démocratique du Congo est représentée à cette session par la ministre des Droits humains, celui de la Communication et médias, la vice-ministre des Affaires étrangères et le premier vice-président de l’Assemblée nationale.

Josué Bengbazo

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