La ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, poursuit son plaidoyer pour une résolution durable de la crise sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC).
C’est dans ce cadre qu’elle a rencontré la haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission européenne.
Lors de l’entretien, Kayikwamba Wagner a insisté sur la nécessité pour l’UE de prendre des mesures « fermes » contre le Rwanda, notamment la révocation de son statut de contributeur en troupes pour les missions de l’ONU, l’imposition d’un embargo sur les exportations des minerais étiquetés comme rwandais et l’adoption de sanctions ciblées contre les responsables politiques et militaires impliqués dans les tensions régionales.
De son côté à Kinshasa, la vice-ministre des Affaires étrangères a reçu ce mercredi le chargé d’affaires a.i. de l’Ouganda en RDC, Matata Twaha Frankman. Les échanges ont porté sur l’évolution de la situation sécuritaire dans l’Est du pays, ainsi que sur les récents incidents survenus dans certaines résidences diplomatiques à Kinshasa suite à la colère de la population congolaise.
Gracia Yamba Kazadi a assuré que le gouvernement a pris des dispositions pour leur sécurité. L’Ouganda , pour sa part, a réaffirmé son engagement à maintenir des relations bilatérales de qualité avec la RDC.
Par ailleurs, la situation dans l’Est et les relations bilatérales entre la RDC et l’Iran ont également été au cœur d’une audience accordée à l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République islamique d’Iran en RDC, Amir Hosseini. Les discussions ont permis d’aborder les défis sécuritaires persistants dans la région, ainsi que les opportunités de renforcement de la coopération entre les deux pays.
Ces rencontres s’inscrivent dans une dynamique diplomatique intense, visant à mobiliser la communauté internationale pour une résolution durable des conflits qui minent l’Est de la RDC.
James Arjoun M.