Après son inauguration le 14 décembre 2024 par le président de la République Félix Tshisekedi, le Centre culturel et artistique des pays de l’Afrique centrale (CCAAC) lance officiellement sa pré-saison, à travers un programme de solidarité à la population de l’Est dénommé « Débout Peuple du Congo ».
Ce projet connaîtra son entame le samedi 15 février et son épilogue le jeudi 20 février, a annoncé au cours d’un point de presse le jeudi 13 février, le directeur général du centre, le professeur Balufu Bakupa Kanyinda.
L’initiative « Débout Peuple du Congo » sera chapeautée par le professeur d’universités Emmanuel Kabongo. Il a remercié le CCAAC pour avoir jeté son dévolu sur sa personne, avant de souligner la portée de ce grand projet.
« A partir de ce samedi, il y aura un concert Missa Congo, donc unissons nos voix et nos forces pour la souveraineté du Congo. Nous aurons des concerts avec l’orchestre symphonique Kimbanguiste, les Choeurs Luc Gillon, Bel Canto et La Grâce. C’est aussi un espace de Fundraising, nous allons récolter l’argent en faveur de nos FARDC et Wazalendo », a dit Emmanuel Kabongo.
Il est prévu dans la même veine la projection d’un film sur la situation sécuritaire à l’Est ainsi que d’autres panels de réflexion sur l’histoire du pays, les différents accords signés et sur le changement de la Constitution.
Le professeur Balufu Bakupa a, à l’occasion, noté l’almanach d’activités qu’entend organiser cette structure en cette année 2025. Dans l’agenda, figure le centenaire de Patrice Emery Lumumba né le 2 juillet 2025.
« Autour de cette commémoration s’est greffé un autre événement de taille, le 8e Congrès du mouvement global panafricain aura lieu ici cette année« , a-t-il indiqué.
Le Centre culturel et artistique des pays de l’Afrique centrale prévoit aussi des journées de commémoration de la femme africaine, à l’instar des portes ouvertes et de sensibilisation à l’intention des jeunes kinois, conformément à la mission de creuser le chemin vers l’économie de la culture et de l’industrie créative.
Le professeur Balufu Bakupa n’a pas manqué de signifier que cet ouvrage représente le lieu de la souveraineté culturelle de la RDC. Son rôle, a-t-il ajouté, est d’être un lieu de rencontre de savoir où ceux qui savent viennent partager avec ceux qui veulent savoir.
CL
