Le gouvernement congolais a réagi aux propos de l’ancien président de la République, Joseph Kabila Kabange, à travers son porte-parole, Patrick Muyaya, invité du journal Afrique de TV5monde.
Selon le ministre de la communication et médiaq, en qu’ancien président de la République, le premiers mots de Joseph Kabila, en tant qu’ancien président de la RDC, devraient être la compassion et lq solidarité envers le peuple congolais.
« Tout le monde a le droit de s’exprimer, mais au regard de la situation actuelle du drame que connaissent nos populations dans l’Est spécifiquement, ce n’est pas dans de posture politicienne qu’un ancien Chef d’État devrait sortir. Un ancien chef de l’État, ses premiers mots devraient être des mots de compassion, de solidarité pour la population qu’il a dirigée pendant de longues années, ça devrait aussi être la condamnation dans le mot le plus ferme de l’agression »
Et d’ajouter : « Sa sortie, lui qui est coutumié du silence, ressemble à ce que tous les congolais ont pensé ce qu’il vient légitimer une guerre d’agression qui est pourtant démontrée par les rapports des Nations-Unies et par tous les rapports occidentaux et nos propres rapports, c’est une malheureuse occasion parce que si nous retournons à l’origine de ce conflit, nous regardons ce que lui-même en disait à l’époque, on ne le reconnaîtrait pas ».
Par ailleurs, le ministre de la communication et médias a indiqué que le gouvernement congolais cherche à résoudre un problème que l’ancien président aurait pu régler durant ses 18 années du pouvoir.
Dimanche dernier, dans une tribune publiée dans un média Sud-africain, l’ancien président de la République, Joseph Kabila a laissé entendre que la crise sécuritaire actuelle émane de la mauvaise gouvernance du régime actuelle et que la solution pour mettre fin au conflit dans l’est de la RDC n’est pas militaire, ni l’envoi de troupes ou d’équipements supplémentaires en soutien à l’armée congolaise.
Josué Bengbazo
