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Lomami : 2 syndicats des médecins divisés sur la suspension du mouvement de grève déclenché depuis janvier

Le Syndicat National des Médecins (SYNAMED/Mwene-ditu) a décidé de suspendre le mouvement de grève déclenché depuis le 20 janvier 2020. Cette décision a été prise à l’issue d’une réunion des médecins membres du SYNAMED, samedi, à l’hôpital général de référence de Tshiamala situé dans le chef-lieu de Lomami.

Selon le Yves Yanda, médecin directeur à l’hôpital de Kanda-Kanda et secrétaire sectionnaire principal du SYNAMED/Mwene-ditu, cette suspension de la grève fait suite aux différents engagements pris par le gouvernement pour répondre aux revendications des médecins.

« La grève n’est pas levée mais elle est suspendue par rapport aux différents engagements que le gouvernement a pris avec le banc syndical des médecins et les négociations continuent pour la bonne prise en charge des médecins », a-t-il fait savoir à la presse.

Il a par ailleurs, précisé que les médecins affiliés au SYNAMED n’ont pas été en grève sèche. Il y avait, selon lui, un service minimum dans chaque structure sanitaire.

« Les médecins ne sont pas en grève, ils travaillent …vous en tant que journaliste d’investigations, je vous demanderai de passer dans les différentes structures sanitaires qui sont sur la ville pour voir si les médecins sont en grève. Ils travaillent 24h/24h », a affirmé le Dr Yves Yanda.

En outre, le secrétaire sectionnaire principal du SYNAMED dans la région a invité tous les médecins à la solidarité et à faire confiance à leur syndicat.

Cependant, le Syndicat National des Médecins du Congo (SYMECO-Lomami), le mouvement de grève est bien observé par les médecins.

« La grève n’est pas levée ni suspendue, nous observons le mouvement de grève jusqu’à la régularisation de nos revendications », a indiqué le Dr Charles Monda, médecin chef de staff à l’hôpital Christ-Roi de Mwene-ditu et secrétaire exécutif provincial du SYMECO-Lomami chargé des relations publiques.

À l’en croire, en dehors de leurs revendications, il y a une goutte d’eau qui pourrait débordée les vases. Il s’agit du prélèvement de l’impôt Professionnel sur les Revenus (IPR) retenu à hauteur de 15%. Il a estimé que cet impôt devrait être retenu à 3% selon les catégories des travailleurs de l’Etat.

Merveille Mpandanjila

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