Jean Marc Kabund-AKabund a, dans son adresse rendu, public ce mardi 17 mars 2020, donné son interprétation de l’article 26 du statut de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), qui est au centre des débats au sein de cette formation politique.
Cet article stipule : « en cas de décès, de démission, d’empêchement définitif, d’expiration de mandat ou d’interdiction d’exercer du président du parti, un directoire composé du président en exercice de la Convention Démocratique du Parti (CDP), du secrétaire général du parti et du président de la Commission Électorale Permanente du Parti (CEP) assume son intérim pour un délai ne dépassant pas 30 jours, au cours duquel il est tenu de convoquer une session extraordinaire du Congrès en vue de l’élection d’un nouveau président du parti. »
Selon Jean Marc Kabund, l’élection de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême n’est placé nullement dans une situation d’empêchement définitif, ni dans celle d’interdiction d’exercer.
« En signant cet acte, le président de la République savait qu’à l’UDPS, le pouvoir repose sur le président du parti et qu’à ce titre, un intérim ordinaire ne pouvait véritablement résoudre l’épineux problème d’incompatibilité de ses fonctions de président de la République. Raison pour laquelle, il est indiqué que cet intérim s’accompagne de toutes les prérogatives du président du parti… », a-t-il renseigné.
Le président a.i de l’UDPS a fait savoir que l’interprétation « partiale » et « abusive » de cet article par certains cadres constitue une manipulation afin de cacher la trahison vis-à-vis du président Tshisekedi.
« Il apparaît donc clairement que l’évocation abusive tendancieuse et partiale de l’article 26 de nos statuts par les détracteurs est une manipulation pour cacher leur trahison vis-à-vis du Chef de l’État », a dit J-M Kabund.
Des cadres de l’UDPS dont Peter Kazadi, Jacquemain Shabani et Paul Tshilumbu reunis au sein du collectif « Sauvons l’UDPS », avait appelé à l’organisation d’un Congrès afin d’élire le nouveau président du parti présidentiel.
Corneille Lubaki