Le mouvement citoyen Lutte pour le Changement (LUCHA-RDC) se dit très préoccupé par le climat d’insécurité dans lequel la ville de Kananga, capitale du Kasaï Central, est plongée depuis un certain temps.
À l’issue d’une marche organisée ce vendredi 20 novembre 2020 à Kananga, la LUCHA indique que ce climat qui étouffe la population Centre-Kasaïenne de manière générale et les habitants de Kananga en particulier, se caractérise par le banditisme urbain, des vols à mains armées, des viols et pillages par notamment des hommes en uniforme.
Cette situation devenue incontrôlable, d’après cette organisation, démontre combien les autorités politico-administratives et les services de sécurité ont lamentablement failli à leur mission de sécuriser les personnes et leurs biens.
En conséquence, elle invite les autorités politico-administratives à renforcer la logistique des équipes de sécurité (PNC-FARDC) et mettre en place une politique sécuritaire efficace pour calmer ce vent le plutôt possible.
Par ailleurs, la LUCHA demande au maire de la ville de Kananga de prendre toutes les mesures nécessaires pour sécuriser les paisibles citoyens, surtout en cette fin d’année 2020, période des fetes.
La LUCHA-RDC dit, à cet effet, ne pas exclure l’idée d’exiger la démission du maire de Kananga, Mamie Kakubi, qui, d’après elle, brille par son incompétence dans la sécurisation de la ville.
En outre, au cas où ses recommandations ne sont pas prises en compte et que ce fléau persiste, elle promet d’entreprendre des actions non-violentes de grande envergure pour exiger la démission de l’autorité urbaine, ayant fait preuve d’incompétence face à l’insécurité qui écume le chef-lieu du Kasaï Central.
Honoré Mwambilayi