Le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a réuni le mardi 25 mai dernier à Kinshasa des ministres sectoriels, notamment de l’Intérieur et sécurité, Daniel Aselo Akito, des Transports, Voies de communication et Désenclavement, Chérubin Okende, des Infrastructures et travaux publics ainsi que des autorités de la police nationale congolaise en vue de trouver des solutions aux questions des ambouteullages dans la ville de Kinshasa.
Selon le service de communication de la Primature, le vice-premier ministre, ministre de l’Interieur et Sécurité, Daniel Aselo Okito, a promis une série de mesures qui devront être prises dans les prochains jours en vue de réguler la circulation à Kinshasa pour le bien des Kinoises et Kinois.
« Depuis hier, le premier ministre a bien voulu que nous puissions nous rencontrer aujourd’hui pour parler de la question de la sécurité et des embouteillages, principalement dans la ville de Kinshasa et pourquoi pas à travers toute la République.
Beaucoup de mesures vont être annoncées pour la ville de Kinshasa par rapport à la voirie, à toute cette situation d’embouteillages, de comportement des Kinoises et Kinois ainsi que des chauffeurs. La police et plus particulièrement la police de roulage, après cette séance de travail, nous serons bien obligés de nous retrouver avec toutes ces autorités que vous voyez ici pour continuer la réflexion.
C’est après cela que nous allons annoncer des mesures dont je viens de parler pour le bien de cette capitale et de la République Démocratique du Congo« , a déclaré Daniel Aselo.
Pour sa part, le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka qui a été associé à cette rencontre, reconnaît la difficulté de la voirie urbaine de Kinshasa et souhaite une solution prompte à cette problématique des ambouteullages dans la capitale congolaise.
« Nous connaissons des problèmes sérieux de la voirie dans cette ville. La voirie urbaine est complètement dégradée. Les routes sont défectueuses. Une route a une durée de vie de plus de 20 ans. Sans un entretien sérieux, une route ne peut pas tenir au-delà de 20 ans. Cette voirie urbaine qui date depuis l’époque coloniale. Nous avons accédé à l’indépendance en 1960, il y avait 400. 000 habitants à Kinshasa. Depuis, nos routes n’ont pas été adaptées ni modernisées pour accueillir une population de 15 millions [d’habitants]. Alors qu’en 1960, il y avait une population de 400. 000 habitants. Il nous faut des solutions idoines pour en finir avec les problèmes d’embouteillages et de mobilité dans cette ville. », a expliqué le gouverneur.
Par ailleurs, le chef de l’exécutif provincial a proposé le train urbain comme une des solutions pour régler le problème de mobilité dans la ville de Kinshasa.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie de la population surtout en ce qui concerne la fluidité du trafic routier.
Yannick Ekutshu