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Gouvernement : pour Bitakwira, il faut associer les services d’intelligence pour checker tous les ministrables comme à l’époque de Mobutu

Les Forces politiques alliées à l’Union pour la démocratie et le progrès social (FPAU), regroupement chapeauté par Elysée Bokumwana, s’est accordé avec la Première ministre Judith sur l’optique de baisser le train de vie des institutions.

Reçue le mercredi 17 avril dans le cadre de consultations pour la formation du gouvernement, la délégation a insisté sur la nomination, dans le prochain gouvernement, des personnes ayant une bonne moralité.

Pour en être certain, selon Justin Bitakwira, ancien ministre de développement rural qui a parlé au nom des FPAU, les autorités doivent mettre en contribution tous les services habilités pour passer au crible de potentiels nommés.

« On a besoin d’acteurs politiques, mais on a aussi besoin de technocrates, de politiques qui ont une moralité parce qu’à l’époque de Mobutu, avant qu’on vous nomme ministre, on vous chècke : où est-ce que vous vivez, quels sont les témoignages des membres de familles et des voisins, est-ce que vous êtes voleurs, assassins, vous avez été dans des rébellions et on vous trouve encore dans le gouvernement…« , a étayé Justin Bitakwira.

Selon plusieurs indiscrétions, les équipes de Joseph Désiré Mobutu, deuxième président de la RDC, s’activaient avant la nomination d’un premier ministre et des membres du gouvernement, pour connaître davantage sur la vie de ceux qui pourront être nommés, en vérifiant si ces derniers pouvaient avoir des cadavres dans leurs placards.

S’agissant de la situation sécuritaire à l’Est, les FPAU ont insisté sur les dépenses liées à la guerre qui doivent être scrupuleusement contrôlées pour que les militaires se battent dans les conditions optimales.

Elles ont rappelé, à l’occasion, que le prochain gouvernement se doit de prendre des mesures drastiques pour restaurer la paix dans la partie Est du pays. Le Rwanda, a souligné Justin Bitakwira, doit être traité comme un Etat ennemi.

Corneille L.

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