Lors de son séjour de travail à Paris, Félix Tshisekedi a lancé dans le monde littéraire le livre « Pour un Congo retrouvé ». La cérémonie de vernissage de cet ouvrage a connu la participation de plusieurs personnalités politiques.
Pour le ministre de l’Industrie, Julien Paluku, ce livre vient de donner un éclairage sur la situation de la guerre dans l’Est du pays.
« Le président, dans son ouvrage, évoque ce prisme de la dénonciation d’une crise à l’Est. Mais il ne se limite pas là, il donne, dans son deuxième prisme, la manière dont il a abordé en approchant tous les neufs voisins dont le plus redoutable est le Rwanda, en lui tendant la main mais le Rwanda a voulu prendre tout le bras », a-t-il expliqué.
Avant de poursuivre : « Le président a découvert un homme en face de qui il n’y a aucune volonté de construire une paix dans la région de grands lacs, parce que, pour lui, la volonté était de bâtir une paix durable mais il a découvert qu’au contraire le président rwandais n’avait pas ce souci là, parce-que si une fois la paix revenue dans la région des grands lacs, tous les prétextes qu’il a toujours évoqués au niveau international n’allait plus exister ».
L’ancien gouverneur du Nord-Kivu martèle sur le fait que le président Tshisekedi a découvert le non-dit de la guerre dans l’Est de la RD-Congo.
« Le président a découvert qu’au-delà du discours vendu à travers le monde, il y a le non-dit de la crise de l’Est, parce-qu’on accuse que la RDC utilise ou instrumentalise les FDLR, que la RDC entretient la haine mais la conclusion à laquelle le président est arrivé, c’est de découvrir que les véritables FDLR qui sont recherchés par le Rwanda, ce n’est rien d’autre que des minerais stratégiques », a déclaré Julien Paluku
Dans ce livre, le président Tshisekedi propose quelques solutions de base à la situation de l’Est notamment :
- Poursuivre le dialogue ;
- Construire des partenariats internationaux solides basés sur la transformation des minerais ;
- Cimenter la cohésion nationale ;
- Construire un système de défense qui permet à la RDC de protéger ses hommes, femmes et richesses.
Rachel Kitsita depuis Paris
