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Bombardements à Goma : Près de 30 blessés pris en charge par le CICR

À la suite des échanges de tirs d’artillerie survenus aux alentours de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) dit avoir enregistré 27 blessés, dont 16 femmes et 10 enfants qui sont pris en charge par les équipes médicales de l’hôpital CBCA Ndosho, avec son soutien.

Parmi les blessés, 6 se trouvent dans un état critique. Au moins 24 d’entre eux, actuellement traités au bloc opératoire et suivi par le service des soins intensifs, ont été blessés par des éclats d’un engin explosif. Le CICR déplore la mort de 4 enfants à leur arrivée à l’hôpital.

«Tous les jours et ce, depuis des mois, nous rencontrons des femmes, des enfants, des blessés. Autant de personnes qui subissent directement les conséquences de ce conflit et qui deviennent de plus en plus vulnérables. L’événement d’aujourd’hui est un exemple criant », a dit Myriam Favier, cheffe de bureau CICR à Goma.

Et d’ajouter : « Toutes les parties au conflit doivent respecter le droit international humanitaire et épargner les civils. Ce n’est pas un choix, c’est une obligation ».
 
Un son communiqué exploité par Actu30.cd note que ce type d’incident récurrent touche en particulier les quartiers excentrés de Goma et les sites des personnes déplacées autour de la ville, en raison notamment de la proximité des opérations militaires aux civils.

Depuis plusieurs mois, les civils sont victimes d’événements similaires à ceux d’aujourd’hui à Goma et ailleurs, dont des incidents impliquant des engins explosifs en zones peuplées. En zones urbaines les objectifs militaires, les personnes civiles et les biens de caractère civil sont étroitement imbriqués. Quand les combats s’approchent, les conséquences sont souvent très lourdes pour les civils.
 
Le CICR rappelle à toutes les parties au conflit leur obligation de respecter et de protéger les personnes civiles. Toutes les mesures pratiquement possibles doivent être prises par les parties au conflit afin de minimiser les conséquences humanitaires des opérations militaires sur les civils. Cela inclut de prendre des précautions tant actives que passives, conclut le document.

Anderson Shada Djuma/Beni

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