Le Centre d’études pour l’action sociale (CEPAS) a lancé, ce vendredi
24 mai 2024, à Kinshasa, les assemblées provinciales citoyennes. Cette initiative va permettre aux structures de la société civile de différentes provinces de la RD-Congo, de statuer sur la gestion de la chose publique par les gouvernants, mais aussi de veiller à la participation citoyenne par les gouvernés.
D’après le père directeur du CEPAS, Alain Nzadi-a-Nzadi, les assemblées provinciales citoyennes visent à responsabiliser la population en ce qui concerne la gestion du pays.
« Cette initiative d’établir ce que nous avons appelé des assemblées provinciales citoyennes, nous sommes dans un système de démocratie représentantive en RDC. Le risque dans ce genre de démocratie, c’est de tomber dans une sorte de deresponsabilisation collective c’est-à-dire le peuple se sent comme téléspectateur et d’autres sont comme acteurs, ceux qui sont en politique. Et pour éviter cette sorte de léthargie d’un cycle électoral à un autre, d’une élection à une autre, nous avons pensé à cette initiative pour que la population se sent responsable du changement dans ce pays puisque nous sommes tous des acteurs au niveau local avant de penser à ceux que nous avons envoyé au Sénat et à l’Assemblée nationale », a-t-il déclaré.

De son côté, Charis Basoko, coordonnateur du mouvement citoyen Po na Congo, a appelé tous les congolais à se lever à partir de la base, pour poser des actes qui appuient le développement du pays.
« À un moment, il faut qu’il y ait des citoyens qui puissent prendre la responsabilité déjà dans leur environnement de ne pas laisser faire. Donc Lushois, Kinois, Kasaïens, Gomatraciens et autres prenons notre responsabilité pour le développement de notre pays », a-t-il exhorté.
Les assemblées provinciales citoyennes vont permettre de :
- Identifier les organisations de la société civile les plus actives et ;
- Créer des cadres permanents des discussions libres où toutes les questions seront posées pour trouver des solutions aux problèmes du pays.
James Arjoun M.