Vivian Van de Perre, la cheffe adjointe de la MONUSCO, a quitté la province de l’Ituri, le mercredi 17 juillet 2024, au terme d’une visite de travail de trois jours, dans cette partie Est de la République Démocratique du Congo.
Durant ces 72 heures, la patronne des opérations et de la protection de la MONUSCO s’est rendue dans plusieurs localités, où elle a rencontré des autorités provinciales, le conseil provincial de sécurité, les représentants des différentes couches sociales, les associations de femmes, jeunes, leaders communautaires, des autorités politico-administratives, policières et militaires.
D’après la MONUSCO, cette visite avait pour objectif de s’imprégner de la situation sécuritaire dans la province, mais aussi d’écouter les propositions des populations locales quant aux mesures à prendre ou à améliorer dans le cadre de la protection des civils, surtout des vulnérables.
De ce « Tour de l’Ituri » qui l’a conduite à Bunia, Jangi, Drodro, Idohu et Komanda, la cheffe adjointe de la MONUSCO rentre à Goma plutôt satisfaite du travail de la mission dans cette province, où les exactions des groupes armés ont causé le déplacement de plus d’un million de personnes depuis 2017. Et dont près de la moitié bénéficie de la protection directe des casques bleus de la MONUSCO.
« Des avancées significatives sont observées depuis 2021 dans la stabilisation et la protection des civils. Cela, grace aux efforts du gouvernement provincial et de la MONUSCO, à travers la combinaison des approches à la fois militaire et non militaire pour la restauration de la paix », a déclaré Vivian Van De Pierre à la presse de Bunia.
Selon Vivian Van de Perre, ces opérations conjointes ont aussi permis de réduire les menaces des groupes armés locaux et étrangers, dont les ADF qui fuient la pression militaire au Nord-Kivu voisin.
« Si les opérations conjointes ont permis de contenir la menace des groupes armés locaux, elles ont aussi permis de réduire significativement la menace des ADF contre les populations civiles dans les territoires d’Irumu et Mambasa. Mais ces menaces sont encore présentes et nous allons continuer à travailler avec nos partenaires pour les réduire au minimum et si possible, les éradiquer », a-t-elle indiqué.
Un autre motif de satisfaction de la cheffe adjointe de la MONUSCO chargée des opérations et de la protection, c’est la reprise du trafic dans différents endroits où les groupes armés régnaient il y a quelques mois encore en maîtres, empêchant ainsi la libre circulation des personnes et de leurs biens.
Anderson Shada Djuma/Beni