C’est au cours d’une interview accordée à Actu30.info, ce jeudi 7 février 2019, que Me ABLAVI EBOMA a expliqué la démarche de Martin Fayulu consistant à saisir la cour Africaine des droits de l’homme et des peuples pour réclamer la vérité des urnes.
Pour lui, cette démarche n’est pas une infraction à sa charge et c’est une démarche tout à fait normale car du point de vue juridique, c’est son droit.
« il a débordé vers la justice Africaine. En ce qu’il saisisse la justice, cela n’est pas une infraction à sa charge. C’est une démarche tout à fait normale, jusque là, du point de vue juridique. On ne lui reproche absolument de rien parce qu’il estime exercé un droit. Nous à l’Udps nous avions lutter pour l’instauration d’un État de droit. Qui vous dit que celui qui se sent leser par un fait quelconque, saisisse la justice pour, n’est-ce pas, celle-ci examine le bien fondé de sa demande », a dit Me Michel ABLAVI, cadre de l’Udps.
Selon Me Michel ABLAVI, la cour Africaine ne rends pas des décisions exécutoires.
« Il déborde devant la cour Africaine qui est une cour qui ne rend pas des décisions exécutoires, qui ne rend pas des décisions, comme on dit en droit, coercitives et qui ne rend plutôt des décisions en forme des recommandations, en forme d’orientations. La saisine par lui de cette cour, du point de vue de droit, n’aura aucune incidence sur le déroulement des évènements politique judiciaire en République démocratique du Congo », a-t-il affirmé.
D’après lui, c’est une démarche judirique et non une démarche politique.
