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Interdiction d'exploitation minière par les FARDC : Le juriste Erick Tshimanga salue la décision du général Amisi Tango Fort

Les réactions fusent de partout, après la décision prise par l’un des responsables des forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), le chef d’État major adjoint, le général Amisi Kumba dit Tango Fort, qui a interdit aux militaires de se meler dans les exploitations minière.


Dans une lettre parvenue à Actu30, ce vendredi 05 Avril 2019, le juriste Erick Tshimanga, se réjouit de l’interdiction de toute forme d’immixtions ou d’implications des FARDC et de la PNC dans l’exploitation minière.

« En effet, la présence illégale de ces éléments des FARDC et de la PNC dans les sites miniers artisanaux ou autres ainsi que leur immixtion ou implication quelconque dans la chaine d’exploitation, de commercialisation et d’exportation des produits miniers artisanaux ou autres, ont été au cours des derniers décennies à la base des difficultés avérées dans l’application sus vantées, ainsi que des differents accords régionaux et internationaux en matière de lutte contre l’exploitation illégale des minerais. » a-écrit maitre Erick Tshimanga.


Pour ce juriste en droit minier et des affaires, cette prise par le responsable des FARDC, est un signal fort dans le cadre de la lutte contre l’exploitation illégale des minerais.

« Ainsi, ce rappel à l’ordre formel émis par un haut gradé des FARDC constitue à mon avis un signal fort dans le cadre de la lutte contre l’exploitation illégale des minerais à l’Est du pays »ajoute-t-il.


Il conclut en proposant aux responsables des FARDC, de mettre en place un mecanisme suivi pour le respect de cette interdiction.

« Pour ce faire, il serait donc souhaitable que cette interdiction rappelée aux troupes soit suivie des mesures repressive afin de dissuader de manière définitive tous les auteurs et/ou complices de ces pratiques. » a-t-il conclut.


Roberto Tshahe

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