• fardc 1 min

Urgent-UDPS : J. Shabani, P. Kazadi, Paul Tshilumbu et plusieurs autres cadres exigent le départ de JM Kabund des affaires du parti

Des cadres de l’Union pour la démocratie et le progrès social, dont Jacquemain Shabani, Peter Kazadi, Paul Tshilumbu ainsi que Me Zacharie Kenda, réunis au sein du collectif dénommé « Sauvons l’Udps » se sont exprimés devant la presse ce vendredi 13 mars 2020 autour de la situation qu’ils qualifient de « chaotique » au sein de cette formation politique.

Ils notent un disfonctionnement et une gestion opaque du parti depuis l’accession de Félix Tshisekedi en tant que Président de la République suivie de la démission de Jean Marc Kabund en tant que secrétaire général pour faire l’intérim du Président.

« Depuis l’accession de notre président du parti aux hautes fonctions de Président de la République, nous constatons une dérive dangereuse d’appropriation et de liquidation de cette œuvre nous léguée par notre héros national Étienne Tshisekedi wa Mulumba. Depuis sa démission du poste de secrétaire général et la cession de ce poste à l’un de ses adjoints Augustin Kabuya, M. Jean Marc Kabund joue un rôle ambigu qui ne permet pas au parti de bien fonctionner comme une structure organisée et civilisée avec des objectifs clairs… », déclarent-ils dans la déclaration lue par Paul Tshilumbu, porte-parole de l’Udps.

D’après eux, le peuple congolais perd tous les jours les espoirs qu’il avait placés en l’UDPS avec l’actuelle gestion du parti par Jean Marc Kabund.

A cet effet, ce collectif « Sauvons l’Udps » exigent le retrait immédiat de Kabund-a-Kabund en vue de l’organisation du congrès.

« Le retrait immédiat de JM Kabund des affaires du parti en vue de laisser le Secrétaire général en faveur de qui lui-même avait choisi de se déporter, travailler avec d’autres composantes statutaires pour l’organisation du congrès dans les meilleurs délais », lancent-ils.

Ces cadres promettent en même temps de saisir la justice et à inviter les combattants à se prendre en charge si l’actuel président ad interim ne répond pas à cette exigence dans un délai de 72h.

« Faute de s’engager formellement au respect de ces exigences dans un délai de 72h, nous serons amenés à saisir les Cours et tribunaux pour remettre de l’ordre dans le parti et à inviter tous les combattants de l’Udps à se prendre en charge pour faire respecter nos statuts et la mémoire des pères fondateurs », ajoutent-ils.

Depuis quelques mois déjà, il s’observe une tension entre les militants et cadres de l’UDPS. La dernière en date est celle qui s’est produite, le jeudi 13 mars 2020, après la nomination par le président intérimaire, Jean-Marc Kabund-A-Kabund, de nouveaux animateurs de la Commission électorale du parti (CEP/UDPS) que préside Jacquemain Shabani.

Corneille Lubaki

À la une

Également sur Actu 30