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Prétendue campagne pour l’éviction de Samy Badibanga : « Des affabulations destinées à discréditer le Sénat », (Bureau)

Dans un communiqué signé le mercredi 6 janvier, le Bureau du Sénat rejette mordicus les allégations qui ont circulé sur la toile selon lesquelles Éric Rubuye, questeur de cette chambre haute du Parlement, serait en train de corrompre d’autres sénateurs pour obtenir leur signature à une pétition visant le départ de Samy Badibanga de son poste de 1er vice-président du Sénat.

« Depuis ce mardi 5 janvier 2021, certains organes de presse ont fait état d’allégations accusant l’honorable Rubuye Hakizimwami Eric, questeur du Sénat, de mener une campagne en vue de l’éviction de l’honorable Badibanga Ntita Samy, premier vice-président de la même institution, au motif d’avoir en son temps marqué sa présence à la cérémonie de prestation de serment des juges de la Cour constitutionnelle et d’être le seul membre du Bureau de l’obédience du président de la République, alors que ce dernier a annoncé le divorce entre le FCC et le CACH », indique la chambre haute du Parlement.

Avant de préciser : « Le Bureau du Sénat tient à fixer l’opinion sur le fait que ces allégations ne constituent ni plus ni moins que des affabulations destinées à discréditer la Chambre haute en entretenant la psychose parmi ses membres et en cherchant à opposer les membres du Bureau les uns aux autres ».

S’agissant de la paie des sénateurs observée en début de cette semaine, telle que alléguée ça et là sur les réseaux sociaux, le Bureau note qu’il s’agit d’une procédure normale du versement d’une partie des émoluments des élus en début de cette nouvelle année.

« Suite à une proposition du Bureau soumise à la plénière lors de sa dernière séance tenue le 15 décembre 2020, les sénateurs avaient été informés de nouvelles modalités de versement de leurs émoluments à partir de la promulgation de la loi de finances 2021. Etant donné que les services administratifs du Sénat étaient fermés pour cause de vacances de fin d’année, certains sénateurs ont sollicité des avances dès le lundi 05 janvier 2021, et d’autres ont attendu l’ouverture des services des finances pour se faire payer le mardi 06 janvier 2021. Les opérations n’étaient pas secrètes et les sénateurs y ont accédé sans aucune conditionnalité », lit-on dans le même communiqué.

La chambre basse du Parlement souligne, en outre, que « la campagne médiatique menée tambours battants pour opposer deux membres du Bureau, est prise au sérieux, car elle augure de la mise en place de manœuvres de déstabilisation de la chambre haute par des ennemis de la République ».

Corneille Lubaki

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