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RDC : Une structure propose la création d’une usine de fabrication des téléphones avec les recettes du RAM

Pour lutter contre le vol et la contrefaçon des téléphones portables, le Programme Multisecoriel de Vulgarisation et de Sensibilisation (PMVS) a, au cours d’un point de presse organisé ce mardi 12 janvier 2021, suggéré la création d’une usine de fabrication des téléphones portables dans un délai de 16 mois, sur base de la rémunération issue du Registre des Appareils Mobiles (RAM).

Ludovic Kalengayi, initiateur du PMVS, recommande que 26 de 70 % de la rémunération du RAM qui entreront dans le Trésor public, soient affectés à la création d’une usine de fabrication des téléphones portables.

Sur ces 26 %, 11 permettront une formation de 134 jeunes en téléphonie et en génie de télécommunication. Et les 15 % pour la création de l’usine elle-même.

Selon les études faites par ce programme, environ 38 millions de personnes utilisent les téléphones portables dont 25 % utilisent des smartphones en RDC.

De ce fait, avec la moyenne de 7 % de rémunération, le pays bénéficiera de 66.500.000 dollars par an. Et 28.000.000 à 57.000.000 en terme de rémunération des téléphones à 2 G dont la facture est de 1 et 2 par année, renseigne cette structure.

Pour bien mener la lutte contre la contrefaçon, Ludovic Kalengayi propose la création d’un comité spécial chargé de combattre l’entrée des téléphones mobiles ainsi que la construction d’un laboratoire du test pour vérifier l’authenticité des téléphones vendus sur le marché.

À en croire Ludovic Kalengayi, la capacité de la production de l’usine de fabrication des téléphones cellulaires va évoluer en fonction de la demande et les appareils seront commercialisés sous une marque « congolaise ». D’après ses estimations, les smartphones seront vendus au détail à 24 dollars américains et les téléphones simples à 5 dollars.

Le Programme Multisectoriel de Vulgarisation et Sensibilisation demande à l’État congolais, sur base de la bonne coopération diplomatique avec la Chine, de prendre en compte l’aspect technologique pour une coopération forte qui va concourir au développement du pays.

Jaël Moloway

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