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Conflit communautaire à Nyiragongo : La société civile appelle à un dialogue pour préserver la cohabitation pacifique

La coordination territoriale de la société civile, forces vives, de Nyiragongo a réagi ce mercredi 14 avril aux violences enregistrées dans cette partie de la province du Nord-Kivu, depuis le dimanche soir, occasionnant des morts et des blessés.

À travers un message de paix signé par Mambo Kawaya, son président territorial, adressé à la population de Nyiragongo et dont la copie est parvenue à Actu30.cd, la société civile, forces vives, appelle les autorités provinciales à organiser un dialogue communautaire « dans un bref délai » pour préserver la cohabitation pacifique entre communautés de Nyiragongo.

Elle a, par la même occasion, appelé les jeunes et la population à ne pas céder aux messages de haine, manipulation, intoxication et autres actes de provocation à travers les réseaux sociaux et certains médias.

« Lançons un appel à toutes les familles qui ont fui leurs ménages à regagner leurs domiciles, reprendre leurs activités et permettre aux enfants de reprendre le chemin de l’école. Demandons aux autorités politico-adlinistratives de bien vouloir organiser dans un bref délai un dialogue communautaire afin de renforcer et préserver la paix et la cohabitation pacifique entre différentes communautés du territoire de Nyiragongo« , peut-on lire dans cette note.

La société civile, forces vives, de Nyiragongo a par ailleurs condamné avec fermeté « les agissements violents et antipatriotiques qu’on fait subir les uns aux autres » et demande aux forces de défense et de sécurité « d’user de leur professionnalisme et dans le strict respect des lois afin de s’occuper des recividivistes et incitateurs de ces violences », ajoute le communiqué.

Il faut le dire, depuis le début de ces violences, le bilan officiel fait état au total de 10 personnes mortes alors qu’au moins 30 autres ont été blessées grièvement.

Pendant ce temps, le gouverneur du Nord-Kivu, Carly Nzanzu Kasivita a décrété un bouclage de trois jours sur l’ensemble de la commune de Karisimbi et la chefferie de Bukumu dans le territoire de Nyiragongo pour dénicher des infiltrés qui se cacheraient au sein de la population.

Fidèle Kitsa

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