Le président de la fondation Virunga et président du conseil d’administration du parc national de la Garamba accompagné du directeur du parc national des Virunga ont été reçus, vendredi 7 mai, par le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso. Ils ont évoqué des questions liées à la gestion de ces aires protégées en République Démocratique du Congo.
À l’issue de ces échanges, le président du conseil d’administration du parc national de la Garamba, François-Xavier de Donnea a indiqué avoir fait part au président de l’Assemblée nationale des stratégies et progrès réalisés dans ces réserves naturelles.
« Je suis venu avec le directeur du Parc national des Virunga et moi-même je suis PCA du parc de la Garamba. Nous sommes venus expliquer nos stratégies et le progrès que nous avons réalisés. Je pense que les deux parcs Garamba et Virunga sont des facteurs de développement économique importants, indépendamment de leur rôle dans la conservation de la nature. Mais aussi, et surtout, ce sont des facteurs de stabilité et de lutte contre l’insécurité autour du parc des Virunga causée par des groupes armés qui sévissent, notamment les FDLR, les Maï-Maï ou les ADF« , a-t-il déclaré devant la presse.
De son côté, le député François Nzekuye, président de la commission de l’Environnement, tourisme, ressources et développement durable (ETRDD) s’est montré heureux de recevoir le rapport des gestionnaires de ces parcs nationaux par le canal de la chambre basse du parlement. Il a fait remarquer que plusieurs personnes vivent grâce à ces parcs nationaux.
« Autour de ces parcs vivent environ cinq millions de personnes qui, faute d’avoir des moyens compensatoires de survie, sont souvent obligés de faire recours à la coupe du bois dans le parc national des Virunga, ce qui met en péril la préservation de ce parc« , a indiqué François Nzekuye.
Pour pallier les difficultés dans ces parcs nationaux, la fondation Virunga a construit des centrales
hydroélectriques qui devront représenter une puissance de 105 mégawatts. Ces barrages visent à encourager la présence des petites et moyennes entreprises susceptibles de développer des activités agricoles qui donneront de la valeur ajoutée et donneront de l’emploi aux populations riveraines.
Joël Otshudi JOA
