La représentante de l’ONU-Femmes en RDC, Awa Ndiaye Seck, a salué les avancées enregistrées dans la lutte contre les violences faites aux femmes et filles en République Démocratique du Congo. C’était au cours de la conférence de presse de la MONUSCO organisée, mercredi 17 novembre 2021, à Kinshasa.
Elle a constaté ces avancées avant le lancement de la campagne de 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes qui débutera le 25 novembre prochain.
Selon la représentante de l’ONU-Femmes, des femmes subissent encore d’autres formes de violences et de discriminations au quotidien qui doivent cesser d’être banalisées, car elles empêchent pleinement le développement de la RDC.
D’après elle, au mois de septembre 2021, 77 victimes de violences sexuelles liées aux conflits ont été documentées. Ce qui prouve une augmentation par rapport aux 2 mois précédents, a-t-elle dit.
Pour la représentante de l’ONU-Femmes, agir en dénonçant et poursuivre les auteurs des crimes de violences sexuelles est essentiel pour la réparation des victimes.
De ce fait, Awa Ndiaye Seck a réaffirmé l’implication de l’ONU-Femmes aux côtés du gouvernement congolais et ses partenaires, pour s’attaquer aux racines des violences et des descriminations, soutenir les victimes et promouvoir l’égalité des sexes.
« Le thème de cette année confirme que nous avons dépassé cette étape pour rentrer résolument dans l’action. Je me lève et je m’engage. Une évolution positive dans la lutte contre les violences contre les femmes et les filles est, en effet, que le sujet est de moins en moins tabou. Les médias en parlent, on en parle dans les écoles, au gouvernement, en famille. Les victimes sont, cependant, toujours stigmatisées. Maintenant, aujourd’hui, chacune et chacun d’entre nous peut identifier quelle action, il ou elle peut faire pour éliminer la violence contre les femmes », a souligné la représentante de l’ONU-Femmes en RDC.
Les 16 jours d’activisme sont une campagne internationale qui vise à prévenir et éliminer les violences liées au genre. Elle débute le 25 novembre 2021, jour de la journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes, et va se clôturer le 10 décembre, date de la journée des droits de l’homme.
Les agences des Nations-Unies soutiennent cette initiative et lancent un appel à la mobilisation internationale pour mettre fin à la violence contre les femmes d’ici 2030. Le thème national de 16 jours d’activisme est : « Je me lève et je m’engage aujourd’hui contre les violences faites aux femmes, jeunes et petites filles ».
Jaël Moloway