Dans son allocution le mercredi 20 septembre à New-York à l’occasion de 78e session de l’Assemblée générale des Nations-Unies, le chef de l’État Félix Tshisekedi a denoncé l’attitude de l’ONU face notamment à l’insécurité en Afrique.
Le président de la République Démocratique du Congo a évoqué pour cela plusieurs cas, comme la situation de la population soudanaise, outre celle des congolaises et congolais victimes de l’insécurité à l’est de la RDC.
« Les peuples africains ne comprennent pas souvent l’attitude équivoque, la politique de deux poids deux mesures, les ambiguïtés et atermoiements de notre organisation plus particulièrement de son Conseil de sécurité dans certaines crises politiques et sécuritaires qui sévissent en Afrique, parfois depuis plusieurs décennies », a-t-il déclaré.
A la tribune de l’ONU, Félix Tshisekedi Tshilombo a insisté une nouvelle fois sur le retrait accéléré du sol congolais, de la Mission onusienne dépêchée il y a plus de 20 ans pour rétablir la paix au Congo-Kinshasa.
« Il est donc illusoire et contre-productif de continuer à s’accrocher au maintien de la MONUSCO pour restaurer la paix en RDC. Par ailleurs, l’accélération du retrait de la MONUSCO devient une nécessité impérieuse« , a précisé le chef de l’État congolais.
Pour la RDC qui a de nouveau saisi les Nations-Unies après des manifestations anti-MONUSCO du 30 août à Goma, le retrait de la mission onusienne doit être effectif en décembre de cette année, en lieu et place d’attendre jusqu’à 2024.
CL
