• fardc 1 min

Marché de carbone en RDC : La ministre de l’Environnement insiste sur la compensation des pays pollueurs et le prix à payer

Le ministère de l’Environnement et développement durable a organisé, le mardi 26 mars 2024, à Kinshasa, un atelier de consultation sur la mise en place d’un cadre de concertation des parties prenantes d’appui technique et financier à l’operationalisation du marché de carbone en RDC.

Ces échanges avaient pour objectifs spécifiques, notamment de partager l’information sur les progrès réalisés pour l’operationalisation du marché de carbone au pays et les perspectives d’avenir, mais aussi de présenter les initiatives en cours ou en perspective, visant à appuyer le marché de carbone de la RDC.

Dans son propos, la ministre de l’Environnement et développement durable, Ève Bazaïba, a insisté sur la collaboration avec les industriels pour l’écoulement de la taxe carbone.

« Nous sommes ici dans une situation de pollueur payeur, ce principe doit être respecté où je dis globalement que la pollution, c’est le revers de la main de la l’industrialisation. Donc les pays industrialisés automatiquement font partie des responsables de la pollution dont les industries ont créé l’industrialisation, qui doivent contribuer à la lutte contre le réchauffement de la planète à travers la protection, la préservation, la gestion durable de cette ressource naturelle qui permet d’absorber les pollutions, lesquelles sont les forêts, les minerais stratégiques. On les oblige, ils n’ont pas de choix que de procéder à cette compensation. Maintenant le grand problème, c’est en terme des prix de la tonne, il ne faut pas qu’on nous amène des prix dérisoires, il faut un prix raisonable parce qu’il ya des efforts à consentir pour la protection », a-t-elle dit.

En perspectives de la mise en oeuvre du marché de carbone, la ministre de l’Environnement propose de mettre en place et d’opérationaliser le système national de surveillance des forêts.

Le secrétaire exécutif du Fonds national Reed+(FONAREDD), Bavon N’Sa Mputu, est revenu sur les interventions de sa structure.

« Nous sommes parties prenantes à ce stade avec ce que nous avons déjà fait comme intervention. Nous avons préparé les prérequis pour le développement du marché carbone dans notre pays, sur terrain au travers les actions ponctuelles de rassemblement des communautés, de développement de culture forestière. Nous contribuons déjà dans une certaine façon au développement à grande échelle du marché carbone qui est en train de s’installer dans le pays », a-t- il déclaré.

La problématique du carbone est inscrit dans le programme d’action du gouvernement 2019- 2023 dans son pilier 10, axe 46, point 214.

Moloway Jaël

À la une

Également sur Actu 30