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RDC : Jugé en procédure de flagrance, Modero Nsimba ne reconnaît pas avoir enregistré un son et parle d’un montage réalisé grâce à l’intelligence artificielle

L’ancien ministre du Tourisme, Modero Nsimba, a comparu, ce jeudi 21 mars 2024, devant la Cour de cassation en procédure de flagrance.

Lors de cette audience, le député national a rejeté les accusations portées contre lui, au sujet d’un audio lui attribué donnant ainsi les contours sur la mort de l’ancien ministre des Transports, Chérubin Okende. Il a affirmé qu’il s’agit d’un montage réalisé grâce à l’intelligence artificielle.

« Je ne reconnais pas m’avoir enregistré un son et publié. C’est un montage réalisé grâce à l’intelligence artificielle », a-t-il dénoncé.

Par ailleurs, Modero Nsimba a rassuré qu’il n’avait jamais fait un commentaire sur cette affaire, mais il avoue plutôt avoir relaté les faits tels que rapportés par le magazine « Jeune Afrique ».

« À ma grande surprise, j’ai été invité par les renseignements militaires, où j’ai trouvé un audio monté avec ma voix. J’ai reconnu une partie de ma voix sur un fond sonore », a-t-il souligné devant la Cour de cassation.

Pour rappel, l’ancien ministre du Tourisme, Modero Nsimba, est assigné à résidence surveillée par la justice congolaise, notamment pour la propagation de faux bruits autour d’un prétendu conflit qui aurait opposé l’ex-ministre des Transports, Chérubin Okende, à l’un des frères du Chef de l’État.

James Arjoun Mushiya

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