La ministre provinciale du Genre du Kasaï Central a présidé, le mardi 07 mai dernier, la réunion de l’identification et selection des survivantes de violences sexuelles et basées sur le genre qui doivent bénéficier de la prise en charge socio-économique et scolaire.
C’est dans le cadre du programme Prévention et réponse holistique aux violences sexuelles et la consolidation de la paix dans les régions affectées par le conflit (KOICA), que cette réunion a eu lieu au centre intégré des services multisectoriels de HGR/Lukonga, zone d’intervention de ce programme.
Cette séance a connu la participation des membres des différents volets de prise en charge, du représentant du PNUD, cheffe de Division Genre, de la politique de protection EPEPVS, des acteurs de la société et tant d’autres.
D’après Nathalie Kambala, directrice-pays de l’ONG Femmes main dans la main pour le développement intégral, qui exécute ce projet avec l’appui du PNUD, trois catégories des bénéficiaires ont été retenues. Il s’agit des femmes majeures, filles mineures et leurs parents.
« Nous avons commencé à sélectionner aujourd’hui les bénéficiaires qui sont éligibles avec un critérium. Nous devons trouver que la victime est d’abord victime de VBG, elle doit être, par exemple, orpheline, fille-mère, personne vivant avec handicap», a-t-elle déclaré.
Pour la première étape, cette organisation va appuyer 35 femmes majeures en kits de réinsertion socio-économique, 25 filles mineures avec les kits de scolarité et les parents de mineurs. La maquette de profilage est estimé à 125 personnes qui doivent être appuyées après les analyses.
Mwambilayi Honoré
