À travers un courrier envoyé, ce jeudi 20 juin, à tous les procureurs de la République Démocratique du Congo, le PG près la Cour de cassation instruit que tous les responsables de nuisance sonore et les comportements sexuels sont contre les mœurs soient poursuivis en justice.
« Il va sans dire qu’autant pour les
nuisances sonores que pour les faits infractionnels découlant de certains comportements sexuels, il y a atteinte à la tranquillité publique et aux bonnes mœurs. La loi étant mise à l’épreuve, il sied de la faire triompher, dans la mesure où il en va de la sérénité dont le pays a besoin », a-t-il écrit.
Et d’ajouter : « Toutefois, la répression sagace de tels phénomènes sociaux devra s’amorcer méthodiquement pour éviter d’inutiles résistances qui mettraient davantage à mal la quiétude recherchée. Aussi, je vous instruis, dans l’objectif d’une répression plus responsale, de commencer par des actes de sommation doublés au besoin d’une campagne de sensibilisation, qui ne peuvent à l’avenir offrir de faux fuyants à ceux qui seraient pris la main dans le sac ».
Il faut rappeler que, dans une correspondance adressée au procureur général près la Cour de cassation le 15 juin, le ministre de la Justice congolaise a fait savoir que « il ne se passe plus un seul jour sans que des informations provenant de la population nous renseignent sur l’existence de groupes d’individus bien organisés et qui, à travers les réseaux sociaux ou en présentiel, font l’apologie du sexe en groupe, de l’homosexualité (2x 2x) et toute autre forme de dérive sexuelle et morale ». Me Constant Mutamba a demandé au PG d’ouvrir l’instruction judiciaire contre les responsables de ces actes.
James Arjoun M.