A travers une déclaration transmise à Actu-30.info ce samedi 30 mai 2020, la Dynamique des Jeunes pour le Développement de la ville de Goma (DJDG) exige la libération « sans condition » de Modeste Makabuza, directeur général de la Société Congolaise de Construction (SOCOC) en détention provisoire à la prison centrale de Makala, à Kinshasa.
Ces jeunes démentent les accusations de détournement des deniers publics portées contre le numéro un de cette entreprise au Nord-Kivu.
Ils affirment, en revanche, que c’est le gouvernement congolais qui doit de l’argent à la SOCOC pour continuer avec la construction des routes à Goma et Bukavu dans le cadre du programme d’urgence de 100 jours du chef de l’État.
« La DJDG exige la libération sans condition du sieur Modeste Makabuza afin qu’il poursuive ses objectifs de développement de la ville de Goma, au gouvenement central de mettre des moyens financiers à la disposition de la SOCOC pour finaliser les travaux de construction de la voirie urbaine de Goma, aux autorités de Kinshasa de laisser la SOCOC travailler dans la quiétude afin de nous construire une fois de plus les routes de bonne qualité », peut-on lire dans cette déclaration.
Le procès dans lequel comparaît Modeste Makabuza, DG de la SOCOC, a été ouvert le vendredi 29 mai dernier devant la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe, à la prison de Makala.
Dans ce dossier, Fulgence Baramos, Benjamin Wenga et Mutima Sakrini, respectivement directeurs généraux du Fonds National d’Entretien Routier (FONER), l’Office des Voiries et Drainage (OVD) et l’Office des Routes (OR), comparaissent également. La prochaine audience a été fixée au 5 juin.
Ils sont accusés de détournement des deniers publics dont la surfacturation des travaux liés à un marché obtenu de gré à pré impliquant l’OVD, SOCOC et FONER pour environ 67 millions de dollars.
Fidèle Kitsa