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RDC/PT-NTIC : Voici les 10 vérités du ministre Augustin Kibassa sur le registre des appareils mobiles (mise au point)

A Travers une mise au point parvenue ce jeudi 3 septembre à Actu30, le ministre des postes, télécommunications et nouvelles technologies de l’information et de la communication énumère dix vérités sur le Registre des Appareils Mobiles (RAM) dont le lancement est prévu le 24 septembre prochain.

Il s’agit des précisions de taille autour des bienfaits du RAM, notamment dans la lutte contre la contrefaçon et les vols de téléphones.

Le RAM – Les dix vérités du Ministre Augustin Kibassa

Le Registre des Appareils Mobiles (ou RAM), dont le lancement est prévu pour le 24 septembre prochain, fait la une des médias au Congo. Certains ennemis de l’Etat et du changement, via une campagne de désinformation à travers une presse orientée, remettent en cause le RAM et ses bienfaits. Il importe de rétablir certaines vérités, tournées en mensonge par les médias partisans de ces intérêts privés.

  1. “Le système constitue une avancée significative dans l’organisation du secteur des télécommunications quant à la disponibilité des services des télécommunications fiables et accessibles pour tous les Congolais.” VRAI. Le RAM permettra à tous les Congolais d’avoir un téléphone authentique et conforme aux normes sanitaires et dissuadera les voleurs potentiels.
  2. A qui bénéficiera le RAM et ses revenus ? Le RAM bénéficiera à l’ensemble des Congolais, autant les habitants des grandes villes que ceux issus des coins les plus reculés. Les revenus permettront de moderniser l’ARPTC et d’amener cette institution aux standards internationaux applicables à un régulateur des télécoms au 21ème siècle. L’ARPTC est largement majoritaire par rapport au partenaire technique, du jamais vu dans un partenariat entre une autorité publique et un prestataire privé dans le secteur des télécoms. L’ARPTC étant un organisme non-lucratif, tout excédent de revenus sera reversé au Trésor.
  3. “En plus de moderniser le secteur, il ouvre la voie à d’autres projets déjà en phase de développement, notamment dans les domaines de l’e-gouvernance et de l’accès aux nouvelles technologies.” VRAI. Grâce à la modernisation du secteur des télécoms que le RAM engendrera, l’ARPTC, et indirectement l’Etat Congolais, pourront mettre en oeuvre d’autres projets dans le secteur des télécoms.
  4. “La déconnexion de ces appareils profitera à tous les utilisateurs, via une amélioration sensible de la qualité du réseau.” VRAI. Les réseaux congolais fonctionneront nettement mieux une fois l’ensemble des appareils non-conformes déconnectés.
  5. “La lutte contre la contrefaçon des appareils mobiles, omniprésente en RDC. Ce système reconnaîtra les appareils contrefaits et non-conformes et bloquera leur accès au réseau au terme d’une longue période de grâce.” VRAI. Les détenteurs d’un appareil non-conforme pourront continuer à utiliser leur appareil pendant une longue période, jusqu’à deux ans après la date de lancement du RAM pour certains. Cette mesure inédite au bénéfice des Congolais, permettra une transition souple vers l’assainissement total des réseaux.
  6. “La base de données GSMA, auxquels certains détracteurs mal informés font référence comme alternative au système d’enregistrement des Appareils Mobiles, en plus de ne pas remplir les mêmes objectifs, n’offre pas les mêmes garanties d’indépendance que le système qui sera lancé le 24 septembre prochain” VRAI. La plateforme GSMA n’est pas la solution. Elle n’offre pas les mêmes fonctionnalités que le RAM. En outre, les opérateurs seraient en mesure de pouvoir bloquer eux-mêmes les appareils volés ou non-conformes. On ne peut leur attribuer cette compétence, qui doit être étatique.
  7. “Avec la base de données GSMA, les opérateurs seraient alors joueurs et arbitres. L’arbitre doit être indépendant et le système d’enregistrement des Appareils Mobiles sera géré par l’ARPTC, régulateur du secteur des télécommunications.” VRAI. Comme mentionné plus haut, le système doit être géré par une instance publique, sous peine d’avoir un dispositif tronqué par les intérêts des opérateurs (notamment celui de maintenir les appareils contrefaits sur le réseau).
  8. “Les droits d’enregistrement IMEI, rémunération de l’ARPTC pour la mise en place et la maintenance du RAM, ont été établis sur base d’une analyse du parc des appareils mobiles connectés sur les réseaux congolais, dont les chiffres ne correspondent pas à ce qui a pu être avancé dans la presse.” VRAI. Les opérateurs sont soumis à un régime déclaratif, notifiant aux autorités congolaises le nombre d’appareils connectés sur leurs réseaux. Le RAM amènera à la lumière du jour la réalité du secteur des télécoms en RDC et servira à la transparence totale du nombre d’appareils en service sur les réseaux.
  9. “Déjà mis en œuvre dans de nombreux pays du monde, notamment en Afrique subsaharienne pour lutter contre la contrefaçon des appareils mobiles…” VRAI. C’est effectivement le cas. La technologie CEIR (Central Electronic Identity Register), sur lequel le RAM repose, est utilisée à travers le monde, en ce compris en Afrique (Rwanda, Tanzanie, Kenya, etc.). Cette technologie CEIR est par ailleurs recommandée par l’Union Internationale des Télécommunications, agence des Nations unies, comme outil permettant de lutter contre la contrefaçon des appareils mobiles.
  10. “Le RAM s’inscrit clairement dans la concrétisation de la vision du Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, notamment en ce qui concerne le secteur du numérique, vision développée dans le plan national du Numérique de la RDC.” VRAI. Le Président ainsi que tout le gouvernement, y compris, le Ministre des PT&NTIC, travaillent d’arrache pied à la modernisation du secteur des télécommunications. Il serait temps de leur faire confiance.

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