La commissaire générale à la culture et arts de Kinshasa, Yvette Tabu, a procédé, vendredi 4 décembre 2020, à la pose de la première pierre pour l’érection d’un mémorial de Tabu Ley et Lwambo Makiadi à la 12ème rue, dans la commune de Limete.
D’après l’hôtel de ville, le choix de ces deux artistes est pertinent pour démontrer que ces deux talents étaient de véritables amis.
Yvette Tabu, fille biologique de Tabu Ley, a confirmé cette amitié qui, selon elle, va être immortalisée à travers ce mémorial.
« Lisanga ya banganga, telle est la dénomination de cet ouvrage qui sera réalisé par les ateliers d’œuvres d’art Mélo et Associé du sculpteur monumentaliste Meko.
Celui-ci, en présentant succintement ce monument, a parlé d’un duo de deux monstres sacrés de la musique congolaise. Les deux statues seront en forme circulaire pour permettre au public de venir apprécier la qualité de l’ouvrage. C’est une inscription de deux portraits géants, des statues en matériaux mixtes d’une hauteur de 15 mètres sur 43 mètres. L’aménagement définitif aura un parking, des boutiques des souvenirs laissant triompher la trilogie de l’art en l’occurrence le beau, le bien et le vrai », a-t-elle affirmé.
À cette occasion, la représentante du patron de la ville de Kinshasa a exprimé sa joie de présider cette cérémonie d’une importance capitale, qui entre dans la droite ligne de la vision de Gentiny Ngobila. Ce dernier, durant son mandat, entend redynamiser la culture dans la capitale congolaise.
D’après Yvette Tabu, la grande innovation, ce que l’oeuvre offre la possibilité aux visiteurs d’accéder à un espace tel qu’un véritable studio d’enregistrement. Elle offre aussi la possibilité aux touristes de se faire prendre une photo entre les deux géants de la rumba congolaise.
Des éléments audiovisuels retraçant le parcours de ces deux grands chanteurs seront aussi disponibles à travers un système bien étudié. Plusieurs artistes ont pris part à cette cérémonie, en l’occurrence Jossart Nyoka Longo, Reddy Amisi, Blaise Bula, Celeo Scram, Manda Chante, Jean Goubald Kalala, Papy Kakol et Shaka Kongo.
Winnie Imana