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MIBA : La délégation syndicale rejette en bloc les accusations de détournement contre le Comité de gestion

Le président de la délégation syndicale de la société Minière de Bakwanga (MIBA), Mohammad Febatare Ntumba a, dans une interview accordée ce jeudi 27 mai à Actu30.cd, réagi aux propos tenus par Claude Mianzuila, connu sous le titre de « lanceur d’alerte » de la société MIBA.

Selon Mohammad Febatare Ntumba, le poste de lanceur d’alerte n’a jamais existé à la société MIBA. Il a indiqué que ce sont des gens qui vivent du soutien de quelques hommes malveillants.

« Je commence par vous dire que la MIBA n’a jamais eu un lanceur d’alerte. C’est quelque chose de neuf pour nous. C’est un poste qui n’a jamais existé. La MIBA n’a jamais eu un monsieur ou un poste d’un lanceur d’alerte. Ce sont des gens qui vivent du soutien de quelques hommes dans le noir. Ce sont les gens utilisés pour nuire à notre cause « , a dit le président de la délégation syndicale.

S’agissant du changement de l’équipe dirigeante actuelle de la MIBA, accusée de détournement des fonds par Claude Mianzuila, Febatare Ntumba a précisé que cette équipe dirigeante travaille dans la vision du chef de l’État, Félix Tshisekedi.

Il a invité ce jeune lanceur d’alerte à fournir des preuves qui montrent qu’il y a eu un détournement par l’actuel comité dirigé par Paulin Lukusa.

« Dans le temps, nous avons solliciter l’audit, et l’IGF (Inspection Générale des Finances) était là. Aujourd’hui, il (Claude Mianzuila) parle encore de l’audit. Quand le chef de l’État signe une décision pendant qu’il n’y a pas eu de preuve, mais vous détestez le chef de l’État lui-même. Qu’il donne les preuves. Même nous avec les preuves, nous avons traduit l’ancien comité en justice », a renchéri le président de la délégation syndicale.

Rappelons que le lanceur d’alerte Claude Mianzuila avait, dans un point de presse conjointement tenu avec Nicolas Mbiya, un militant du mouvement citoyen de LUCHA, lundi dernier, dénoncé les « réseaux mafieux » qui pillent en toute impunité les substances minérales précieuses au détriment de la communauté existant actuellement au sein de la MIBA.

Ces deux jeunes avaient proposé au président de la République la mise à l’écart de tous les acteurs « impliqués dans les magouilles » et l’actuel comité de la MIBA avant l’octroi de 40 millions de dollars américains d’aide pour la relance de la MIBA.

Elie Ngandu/Kasaï Oriental

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