Le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention, le docteur Jean-Jacques Mbungani a échangé ce jeudi 10 juin à l’Hôtel du gouvernement avec une délégation des cadres du Syndicat national des professionnels de santé (SYNAPS), autour de la grève déclenchée, il y a peu, dans les hôpitaux publics de la ville de Kinshasa.
Après avoir entendu les préoccupations de ces professionnels de santé, Jean-Jacques Mbungani a rassuré de son implication pour que des solutions rapides soient trouvées, au regard notamment de la survenue de la 3e vague de Covid-19.
« Avec la 3ème vague de Covid-19 qui secoue le pays et surtout la situation humanitaire à Goma, nous pensons que le moment n’est pas favorable pour abandonner seuls nos populations, nos frères et sœurs, nos enfants malades sur les lits des hôpitaux. Il est de notre devoir de répondre urgemment à vos droits« , s’est exprimé le ministre de la santé cité par son équipe de communication.
Des assurances qui ont été bien accueillies par cette délégation de SYNAPS qui, tout de même, maintient le mot d’ordre de la grève, en attendant la réponse du gouvernement.
« Le ministre a dit qu’il va présenter notre problématique au niveau du gouvernement. En même temps, nous l’accompagnons avec l’organisation de cadre de concertation. Par rapport à notre action, on n’a pas levé la grève. Elle continue parce que c’est une expression d’accompagner le ministre de la santé pour réussir sa mission. Il a été chargé de défendre notre cause devant le gouvernement« , a dit au sortir de cette audience Jean-Fidèle Boyoo, président de SYNAPS.
Les professionnels de santé de la ville de
Kinshasa réclament, entre autres, leurs primes, l’alignement de non-primés et la réduction d’écart par rapport à leurs rémunérations.
Corneille Lubaki