Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Tony Mwaba Kazadi, a annoncé la tenue d’un atelier à partir du 11 au 13 octobre prochain à Kinshasa. Ces assises visent à faire un état des lieux de la Mutuelle de santé des enseignants de l’EPST (MESP), 10 ans après sa création.
L’objectif poursuivi par le ministre de tutelle est, sans doute, de remettre de l’ordre dans cette structure consacrée à la prise en charge médicale des enseignants du secteur public de la RDC. Car, plusieurs rapports de ses prédécesseurs ont fait mention d’un déséquilibre dans la gestion des ressources mises à la disposition des enseignants et gérées par les anciens animateurs de la MESP.
Ces rapports indiquent par exemple que les dépenses du régime (soins médicaux) seraient de l’ordre de 30 % de l’ensemble des dépenses alors que celles du fonctionnement seraient évaluées à 70 %. Ce qui est inacceptable aux yeux de certains syndicalistes qui ont toujours réclamé un rééquilibrage de ces dépenses au profit des enseignants. Autre défi à relever par le ministre Tony Mwaba, c’est de poursuivre l’implantation de la MESP dans les provinces. Cela, étant donné que la mutuelle de santé créée pour la prise en charge médicale des enseignants de toute la République n’est installée que dans 4 provinces, à savoir le Kasaï, le Haut-Katanga, Kinshasa et l’Equateur
A cet effet, rendre ce service accessible à travers toute la République démocratique du Congo reste l’ambition affichée par le ministre Tony Mwaba afin de permettre à tout professionnel de la craie blanche de son sous-secteur d’accéder aux soins de santé de qualité.
Rachel Kitsita
