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RDC : L’ouvrage « Le réveil de la jeunesse africaine » de Louidel Lebou porté sur les fonts baptismaux

Plusieurs personnes ont assisté, le week-end dernier, à la cérémonie de vernissage de l’ouvrage intitulé : « Le réveil de la jeunesse africaine » écrit par Louidel Lebou. Cette cérémonie a été organisée dans la salle de lecture de la bibliothèque du Centre Wallonie-Bruxelles située dans la commune de la Gombe, à Kinshasa.

Cet ouvrage de 55 pages paru aux éditions Mabiki à Kinshasa, a été porté sur les fonts baptismaux par maître André Kalenga.

Louidel Lebou est un écrivain congolais et coordonnateur de l’ASBL Jeunesse libre africaine.

Pour sa part, le poète J-P Ilopi Bokanga, qui a fait la recension de ce livre, estime que l’intention de l’auteur est celle de voir cette jeunesse lever son poing en vue de quitter le monde dans lequel on voudrait la complaire pour entrer dans celui de l’action, de la compétition et surtout de l’innovation.

« Cet auteur n’est resté que dans le domaine de la technocratie, de la réflexion scientifique, peu de philosophie. Tant qu’on perçoit dans ses écrits un vouloir axiologique et évident. Surtout lorsqu’il propose des valeurs comme à moitié pouvant protéger la jeunesse africaine déchue et déçue, voir laisser pour compte contre une rénaissance morale, intellectuelle et psycho affective avancée« , a-t-il expliqué.

Dans sa recension, J-P Ilopi Bokanga a indiqué, au nom de l’auteur, que seule la renaissance pourrait constituer un remède efficace pour le continent africain en général et la jeunesse en particulier.

« Dans son introduction, l’auteur met en évidence la quête de la renaissance du continent africain en vue de sortir de son histoire tragique faite de trahison, de division, des conflits ethniques, des meurtres politiques, des guerres et des crimes humains et économiques. Mais pour lui, la jeunesse africaine est prête et est capable de faire tabula rasa de ses différentes chutes grâce aux fondamentaux de la practice démocratique qui lui permettent d’avoir la liberté de penser, de s’exprimer, de choisir, de voter, de converser, d’investir, de s’opposer, de manifester dans le respect des règles établies« , a rapporté le recenseur.

Pour J-P Ilopi Bokanga, ces principes ci-haut évoqués doivent être des valeurs humanistes, universelles qui doivent conduire cette Afrique qui est le moteur et le point focal de la renaissance mondiale, en sa qualité de détentrice des ressources minérales, minières et indispensables à la mondialisation dont « on est malheureusement pas vraiment bénéficiaire ».

Le recenseur de ce livre a affirmé, en outre, que conjointement avec la pensée de l’auteur, l’innovation serait une des solutions adéquates pour aider l’Africain à s’améliorer, notamment dans le secteur agricole.

« Selon l’auteur, la mise en exergue du pilier innovation peut aider l’Afrique à améliorer sa productivité, surtout dans le secteur agricole. De réduire les coûts des biens et services, afin de devenir concurrente. Pour ce, le continent noir devra établir en toute souveraineté des nouveaux partenariats avec la Chine, l’Inde, le Brésil et d’autres pays émergents en vue d’analyser sa dépendance vis-à-vis des bailleurs des fonds traditionnels (…)« , a indiqué Ilopi Bokanga.

Après avoir fait un parallélisme entre la pensée d’Aimé Césaire et Louidel Lebou, J-P Ilopi Bokanga parvient à une conclusion selon laquelle les deux auteurs ont eu des préoccupations similaires concernant le continent africain.

Il compare le volume de la pagination de « Le réveil de la jeunesse africaine » à celui du discours sur le colonialisme d’Aimé Césaire. « On est presque tenté de croire que les deux écrivains avaient des préoccupations similaires. Césaire avait une projection dans le passé alors que Louidel se projette dans l’avenir. En outre, les idées se rapprochent à celles d’un penseur avéré qui vient de nous quitter, il s’agit du professeur Kamana d’heureuse mémoire, lesquelles idées de la renaissance de l’Afrique« , a-t-il conclu.

Il sied de préciser que cet ouvrage s’incruste dans la lignée des genres argumentatifs. Il inclut les discours, les encyclopédies, les essaies, les articles et les journaux.

Ghyslaine Kanda

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