Démarré, mardi 22 mars 2022, à Kinshasa, « Living traces » pose un regard à la fois sur le passé, le présent de la RDC et ses liens avec la Belgique dans le but d’explorer l’héritage colonial et son impact après 60 ans au travers des conceptions artistiques.
Ce projet qui vise à faire parler l’histoire et l’art Congo – Belgique, regroupera les étudiants artistes de deux contrées, d’une part, et des historiens, d’autre part, tous ensemble pour l’expression artistique des histoires entre la Belgique et le Congo.
Ces assises ont débuté avec le mot d’ouverture du directeur général de l’Académie des beaux-arts (ABA), le professeur Henry Kalama Akulez.
Pour lui, ce projet est une façon de revisiter les histoires de ces deux pays très souvent tronquées.
« C’est un projet qui va se réaliser entre les étudiants de l’académie de beaux-arts et ceux de l’académie royale de beaux-arts de Bruxelles. Nous passons par les étudiants afin de jogger leurs connaissances sur notre histoire commune. Ce qui est une voie de réconciliation et une voie privilégiée », a-t-il déclaré.
Pour sa part, Yves Goldstein, directeur général de Kanal, le projet « Living traces » est parti de la prise de conscience de multiples aspects, tant émotionnels que militants qui ont abouti à la création d’une plateforme d’échanges, de dialogue et d’expression artistique.
Ce projet qui est entré en exécution traversera l’art dans sa diversité. La peinture, la musique, la danse, le cinéma et les créations sonores seront pris en compte.
Naomi Masanga
