Connu sous le nom de scène « Yandi Mosi », l’artiste comédien Noël Mungenzi Kangayi, affecté par un problème de cœur, sera dans les tout prochains jours évacué en Afrique du Sud pour des soins médicaux appropriés. Ainsi, a annoncé la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi (FDNT), dans son communiqué du mardi 2 novembre, à l’issue d’un entretien avec cet artiste comédien.
La Fondation de la première dame de la République Démocratique du Congo a décidé de mettre la main à la pâte, conformément à son programme de soutien médical aux artistes comédiens. Lequel programme couvre tous les artistes comédiens et leurs familles respectives dont Yandi Mosi, par une police d’assurance maladie signée entre la FDNT et Activa Assurances.
Selon le communiqué de la FDNT, c’est conformément à cette police d’assurance maladie que Yandi Mosi est actuellement suivi médicalement et que des options plus sérieuses d’intervention chirurgicale prise sont actuellement en étude.
Pour rappel, l’épouse du Chef de l’État avait décidé de la prise en charge des artistes comédiens dans le programme de sa Fondation, après avoir épinglé un problème majeur relevé par ces acteurs en scène à savoir : bon nombre d’illustres comédiens ont trouvé la mort dramatiquement suite à des problèmes de santé qui parfois nécessitaient une simple prise en charge, qui faisait défaut faute de moyens financiers.
C’est dans cette droite ligne que la Présidente de la FDNT avait pris un engagement ferme de travailler à trouver un moyen d’assurer une prise en charge de la santé des artistes comédiens, afin d’agir de leur vivant. « Aimons-nous vivants », lançait Denise Nyakeru Tshisekedi.
Un premier pas, note le communiqué de la Fondation, avait été posé dans ce sens à travers un partenariat mis en place avec HJ Hospitals, qui permettait d’assurer une prise en charge des artistes répertoriés par l’association des artistes, représentée par M. Elombe Sukari.
C’est par après que les artistes comédiens étaient disséminés dans divers centres de la ville de Kinshasa, dans l’optique d’élargir le nombre de centre médicaux de prise en charge et ainsi répondre à la problématique géographique.
Rachel Kitsita