La ministre de l’Environnement et développement durable, Ève Bazaïba, a lancé, lundi 25 septembre, à Kinshasa, la première réunion du Comité consultatif sur la mobilisation des ressources en faveur de la biodiversité.
Ces assises de 5 jours sont organisées conformément avec le principe du Cadre mondial sur la biodiversité adopté à l’issue de la quinzième session de la Conférence des parties à la convention-cadre des Nations-Unies sur la diversité biologique (COP15) tenue en décembre 2022 à Montréal, au Canada.
Dans son mot, Ève Bazaïba Masudi a souligné que cette rencontre constitue une voie de solution à la problématique du financement de ce Cadre mondial, tel que décidé à Montréal.
Dans la foulée, la ministre de l’Environnement a plaidé pour la mise sur pied d’une « stratégie par excellence de mobilisation des sources fondées sur base d’un partenariat public-privé novateur en vue de financer la préservation et la conservation de la biodiversité ».
Il faut rappeler que le principe du Cadre mondial sur la biodiversité adopté à l’issue de la quinzième session de la Conférence des parties à la convention-cadre de l’ONU prévoyait notamment la restauration d’au moins 30% des écosystèmes terrestres et maritimes d’ici 2030, mais aussi la création, sur demande de la République démocratique du Congo, d’une nouvelle branche de financement dédiée à l’application de cet accord.
James Mushiya
