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Afriland First Bank dénonce une campagne « diffamatoire violente » menée contre elle par Global Witness et PPLAAF

Au cours d’une conférence de presse tenue, le jeudi 25 février 2021 à Kinshasa, les avocats d’Afriland First Bank dénoncent une campagne diffamatoire menée contre la banque par deux ONG lanceurs d’alerte.

« Aujourd’hui, ils ont décidé de revenir sur des accusations de manière violente dans le but de nuire à réputation de la Banque, [évoquant que] le dirigeant de la Banque aurait menacé deux de ses agents », a expliqué Me Eric Moutet.

Qu’en est-il exactement ?

Juillet 2020, Global Witness et PPLAAF avaient publié un rapport qui met sur le banc des accusés Afriland First Bank. Ce rapport accuse la banque de « corruption, blanchiment d’argent et collaboration avec des personnes sanctionnées par le Trésor américain ».
La banque soupçonne alors deux de ses agents qui ont eu accès à certaines données et décide de saisir la Justice congolaise. Décembre 2020, le verdict est rendu. Les deux agents sont condamnés à la peine de mort pour association des malfaiteurs, 3 ans de servitude pénale pour vol. Et 3 ans de servitude pour « faux en écriture ». Six mois de servitude pour corruption et 4 ans de servitude pénale pour violation de secret professionnel et association des malfaiteurs. Quelques semaines plus tard, les deux ONGs portent des nouvelles accusations contre la banque, indiquant détenir des preuves accablantes contre l’institution bancaire.

« Aujourd’hui, on lit dans les interpellations que la banque aurait menacé physiquement les deux agents, raison pour la quelle ils ont dû fuir le pays. Des accusations sans preuves qui ne sont autre qu’un harcèlement violent pour nuire à la réputation de la banque », soutient Me Eric Moutet.

S’agissant de l’accusation portant collaboration de la banque, Me Mukota Mbayo souligne que cela est « très ambiguë ». « Dans leur rapport, ces 2 ONGs ont fait allusion à un client essentiel de la banque qui a été frappé par le Trésor américain. Et vous savez que le Trésor américain a déjà levé des sanctions qui pesaient contre ce client. Ces deux ONGds se retrouvent dans une sorte de guerre d’ego. Comme elles ont suivi cela, ces deux ONGds veulent retrouver des informations pour réattaquer la banque », souligne Me Mukota.

Me Eric Moutet martèle sur la réputation de la banque qui ne doit pas être souillée. « Nous sommes obligés de leur demander d’arrêter parce qu’ils ont menti et que la justice congolaise avait déjà tranché », a-t-il déclaré.

Rachel Kitsita

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